Michel J. CUNY – Françoise PETITDEMANGE – Christine CUNY
Ernest-Antoine Seillière
Quand le capitalisme français dit son nom
(essai)

Livre électronique
393 pages, 18 euros (17 + 1 de mise à disposition)

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Ernest-Antoine Seillière est le fils de Jean Seillière et de Renée de Wendel, descendante, en ligne directe, de Jean-Martin Wendel qui fut, en 1704, à l’origine de la dynastie des marchands d’armes qui devraient, plus tard, soutenir la concurrence des frères Schneider, autres marchands d’armes qui s’installeraient bientôt au Creusot, avec l’aide de la banque Seillière…

Mais pourquoi donc Ernest-Antoine Seillière aime-t-il à se faire appeler Seillière de Laborde ? Parce qu’il faut compter avec son ancêtre à la sixième génération : Jean-Joseph de Laborde, banquier de la Cour du roi Louis XV.

Jean-Joseph de Laborde avait pris pour épouse Rosalie-Claire de Nettine, l’une des filles de la banquière de l’impératrice d’Autriche. Très vite, avec l’action du banquier et de ses amis ministres, un renversement d’alliances allait s’opérer à l’échelle de l’Europe. La France se rapprochait de l’Autriche, jusqu’ici l’ennemie héréditaire : le mariage du futur Louis XVI avec Marie-Antoinette, fille de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, n’était pas loin… Et c’est Jean-Joseph de Laborde qui vint accueillir en personne, à la frontière, la future reine de France…

Encore ceci : Jean-Joseph de Laborde était propriétaire d’au moins trois plantations de cannes à sucre dans l’île de Saint-Domingue, alors la perle des Antilles.